Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
T O H U B O H U
15 juin 2010

DESIR DE VIVRE

Les congolais n'étaient pas nus. Ils ondulaient dans de somptueuses étoffes de fibre végétale, chatoyantes. Ils racontaient beaucoup d'histoires, des contes merveilleux, infinis. Non, pas par écrit. Ils savaient, ils disaient, ils racontaient. L'immense forêt  épaisse, profonde était traversée de moult petits sentiers de passerelles, de lianes très commodes. Ils marchaient dans ces nombreux chemins, vêtus de leurs beaux habits.
_  Et pour traverser le fleuve, le large fleuve? Ils n'ont pas inventé les ponts? les ponts solides ? les ponts costaud ?
_  Ah non. Le fleuve, le large fleuve, ils ne le traversaient pas.Ils marchaient sur les petits sentiers de la jungle, vêtus de leurs beaux atours. Ils racontaient des histoires fabuleuses, longues.
La roue non plus, trop de pluie, trop de boue, ils ne l'ont pas inventée.
C'était avant l'arrivée des portugais.

Le soir à neuf heures, je suis au lit. Parfois, à huit heures. Enfin, dès les mauvais jours, c'est plus tôt.
Quelques fois, l'hiver, le matin, quand il neige, je ne me lève pas; Je reste dans mon lit.
L'autre jour, à l'heure du travail, je me suis levée, il pleuvait fort ce jour là, je n'avais pas fini mon livre, alors je me suis recouchée. J'ai pensé aux congolais.
Avant l'arrivée des portugais.

Publicité
Publicité
Commentaires
T O H U B O H U
Publicité
T   O   H   U     B   O   H   U
Derniers commentaires
Publicité